De 1764 à 1767, une (ou plusieurs) Bête s'en prend aux ​populations de Lozère et du sud de l'Auvergne, faisant 140 morts ​sur 285 attaques recensées.

Ce n'est pas la seule Bête tueuse qui a sévi en France entre le ​15e et le 19e siècle, mais c'est la seule qui a fait couler autant ​d'encre.

Qu'était-ce cet animal? Chien, loup, hybride? Y avait-il un ​prédateur unique ou plusieurs? Y avait-il une intervention ​humaine dans ces agressions? Aujourd'hui le mystère reste ​entier malgré les diverses hypothèses qui furent émises sur sa ​nature zoologique.

L'affaire de la Bête du Gévaudan offre une porte d'entrée dans un ​monde attachant autant qu'effrayant : celui du peuple rural de ​ces montagnes, un quart de siècle avant la révolution française. ​Elle présente une galerie de personnages attachants, courageux, ​tragiques, dont les noms résonnent encore et les familles sont ​toujours présentes, et fait découvrir un pays riche de beautés ​naturelles et humaines.

Nous vous proposons cet été d'aller visiter en notre compagnie ​les endroits où la Bête a sévi et où elle est morte.

Au sujet de notre séjour

Vous venez par vos propres moyens jusqu'à ​l'Oustal de Parent (hameau "Les Faux" - St Alban-​sous-Limagnole) où vos guides vous attendront.

A partir de là vous êtes entre leurs mains et ​l'aventure commence !

Jour 1. Arrivée, installation.

Dîner et promenade digestive le soir (2 ​heures aller-retour à pied ou 1 heure en se ​rendant au Rouget en voiture. Possibilité de ​reporter le lendemain en route vers Saint-​Alban).

Jour 2. Prise de contact avec le pays, mise en jambes.

• Le matin, plusieurs lieux à visiter en voiture :

1. St.-Alban. le Château, demeure du comte de Morangiès, personnage majeur de ​l’affaire ; lieu de plusieurs anecdotes, point de passage des chasseurs de la Bête ; ​vue sur la vallée où la Bête fut chassée. Église où ont été célébrées les funérailles ​de plusieurs victimes.
2. Ferme de la Chaumette. Le 1er mai 1765, trois frères y blessent la Bête.
3. Mialanette. Le 9 février 1765, Marie-Jeanne Rousset y est tuée par la Bête. Petite ​promenade jusqu’au rocher Malapas où la Bête déposa sa tête.
4. Le Malzieu. Ville médiévale de la vallée de la Truyère, fréquenté par les chasseurs ​de la Bête ; plusieurs anecdotes.

• L’après-midi, randonnée de Albaret Ste-Marie à Prunières (3 heures, 14 km) ​Itinéraire de la Bête du 13 mars 1765.

+40 mn) pour pousser jusqu’à Apcher, premier lieu d’attaque de la Bête en Gévaudan ​après ses débuts près de Langogne.

Jour 3. Le Villeret, la Coustasseyre, La Clauze, Grèzes: Jacques ​Portefaix et Gabrielle Pélicier. (Environ 15 km, 3 heures).

• 12 janvier 1765 : Jacques Portefaix et ses petits camarades affrontent la Bête et ​délivrent un de leurs camarades. Le village de Portefaix, le lieu du combat ; ​poursuite par La Clauze, lieu d’attaque de Gabrielle Pélicier, récemment identifié, ​jusqu’à Grèzes (plusieurs attaques).
• Ensuite déplacement en voiture vers Saugues, Besque de Charraix, emplacement ​du château du marquis d’Apcher, où le cadavre de la Bête de Chastel fut exposé en ​juin 1767.

Jour 4. Julianges, Chabanoles, le Mazet, Amourettes, Lorcières ; les ​ravages de la Bête et l’abbé Pourcher (2x2h)

Deux boucles d’environ 2 heures chacune sur des lieux fréquemment affligés par la ​Bête. Plusieurs lieux relativement précis d’attaques ou d’apparitions, pour ​véritablement mettre ses pieds dans les pas de la Bête. Maison familiale de l’abbé ​Pourcher, premier chroniqueur de la Bête, d’où l’un de ses ancêtres a tiré sur la Bête.

Jour 5. Journée de la Bête à Auvers. (en voiture)

Sur le chemin pour s’y rendre :

• St.-Privat du Fau, une femme attaquée près d’un abreuvoir.
• Paulhac en Margeride : Marie-Jeanne Vallet se défend contre la Bête.
• La Besseyre : Village de Jean Chastel, qui tue la Bête le 19 juin 1767
• Le Besset : Ruines du château où logea M. Antoine, porte-arquebuse du roi ; un lieu ​d’attaque proche, où la Bête a « nargué » l’envoyé royal.
• Nozeyrolles : paroisse la plus éprouvée, cure, cimetière où reposent des victimes.
• Auvers : activités, démonstrations (tir d’armes à feu d’époque, visite du musée ​(facultatif, petit supplément), rencontre de spécialistes, écrivains, etc. ​PROGRAMME ET DATE NON ENCORE FIXES.
• La Sogne d’Auvers : lieu de la mort de la Bête sur le Mont Mouchet. Petite balade ​un peu pentue (20-30 mn montée).
• Lair : Lieu d’attaque.

Jour 6. Pontajou, Servières, le Montchauvet ; mythes et légendes de la ​Bête. (5 heures ou plus, sectionnable, de relativement plat à pentu pour ​arriver au sommet.)

Nous visiterons plusieurs lieux d’apparition de la Bête, plusieurs lieux d’attaque.

• A Pontajou, un homme est vu se changeant en Bête après s’être jeté à la rivière.
  

• A Servières, une femme a les yeux crevés. Une attaque en détail : la Bête enlève ​un enfant sur une distance considérable ; examen des lieux d’enlèvement et ​d’abandon, vue globale du parcours.

• Sur le Montchauvet, un berger affronte plusieurs fois la Bête dans des joutes ​amicales. Les pentes du Montchauvet cachent le passé de la région.

Jour 7. Retour à la maison après le petit-déjeuner

Le Montant de Votre Participation....

A. Comprend :

• Le logement
• L'accompagnement et l'encadrement
• Les lunch-packets lors de la rando
• Les repas
• Les visites

B. Ne comprend pas :

• Le voyage jusqu'au lieu de rendez-vous
• Les boissons dans les restos et pubs laissées à votre discrétion
• Les dépenses personnelles

Au sujet de vos guides-accompagnateurs

Alain BONET

Eric JOYE

Né le 21 juillet 1969, il a rencontré pour la ​première fois la Bête du Gévaudan dans un ​dossier documentaire de la revue de jeunesse ​"Okapi," mais c'est la sortie du "Pacte des ​Loups" qui lui servit de "morsure de rappel."

Dépité par le traitement infligé à la Bête par le ​film et encouragé par une amie il entama un ​travail d'enquête et de documentation.

Il est le co-auteur de Gévaudan: Petites ​histoires de la grande bête (Hors temps).

Sa "Chronologie et Documentation ​raisonnées", librement disponible sur Internet ​a dépassé les 500 pages

Il est né en 1960 à Bruxelles. 

Après un diplôme en sciences ​sociales il obtient un brevet de ​guide-nature et suit une formation de ​guide-accompagnateur en ​randonnée.

En 1993, il fonde l’Association Belge ​d’Etude et de Protection des ​Animaux Rares (ABEPAR) qui se ​consacre à cryptozoologie.

Il participa à plusieurs expéditions ​en Europe, Afrique et Amérique du ​Nord.

Son sujet d’étude de prédilection est ​le Bigfoot qu'il étudie sur le terrain ​depuis 2005, d'abord au Texas puis ​en Colombie-Britannique (Canada).

Attention !!

Nous ne prendrons que 10 participants !